1. |
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C’est ainsi que commencent les voyages dérisoires où je conte ma
Vertu illusoire, en grande pompe, mes tombes rédhibitoires
Le silence d’un orphelin désespoir ;
Mon trône de fosses antiseptiques, mon sceptre de scepticisme optique
Le spectre de nos balafres antiques
La secte de nos orgasmes fantomatiques
Au photomaton je me suis écroulé en
Cadrant au mieux l’Apocalypse écourtée
Du flash de l’œil mécanique
Du splash de la méga-nique
Je contemplai les hécatombes funestes,
dansant l’orgiaque sonate des incest-
tueuses de rêves,
briseuses d’espérance,
en litanies, en sermons de violence
Et d’en haut j’admire les bousiers qui pullulent
A la gauche de Dieu et de ses anges qui puent L’huile,
en friction d’auréoles évasives,
bilieuse scission émotive
Dieu à ma droite, dit à son fils :
« Ils auront ta peau, ils te boufferont les os
Ils te les suceront jusqu’à la moelle
Ils te les rongeront au bon gré du ciel »
Papa, le ciel, Papa,
tu te laisses aller aux obscénités
Mes auditeurs ébahis commencent à baîller
(Les auditeurs soumis rejettent leurs baîllons)
Ca manque de sel à Jérusalem
Il manque de zèle ce,
Jésus râleur pendu aux barres de son lit
Suspendu, Quand Marie-Madeleine, polie,
Suce pendue
(Mais qu’avons-nous fait)
Ces confessions aux mille chemins
Ces absurdités aux infinis destins
Choisissez votre voie, ou votre chemin de croix
Mes paroles de prêcheur l’autobiographie du péché
L’autobiographie du péché
L’autobiographie du
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2. |
Génocide Intime
05:53
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Nos enfants, crucifiés maintenant
Dorment
Lames d’argent, scarifiant leurs chétives chairs
De psaumes
Hiéroglyphiques, antipathiques
Patibulaires naufrages, de vilaines dérivations
Cataclysmiques, le Déluge des vulgaires visages
Les pisses diluviennes
(scarifié, détraqué, mystifié, écartelé
scié, déifié, trépané, condamné
à en crever la gueule ouverte aux vestiges du ciel,
cramponne-toi, délivre-moi ;
scarifié, détraqué, mystifié, écartelé
scié, déifié, trépané, ligoté)
Pour se crever la gueule,
et omettre son génocide intime
Des sans-dents, soufflant à peine que
L’air s’emplit d’une rumeur de cadavre
Détergent, scarifiant leurs mines de
Déterrés, enculottés d’odorants bas sanctifiés
Réclame ton bien et larmoie
Une place au fond de l’armoire à
Esclaves, choisis le modèle qui te plaît
(encens aîné, sens aimé, sang damné,
scarifié, détraqué, censuré, condamné
à en crever la gueule ouverte aux vestiges du ciel,
cramponne-toi, délivre-moi ;
encens aîné, sens aimé, sang damné,
scarifié, détraqué, censuré, ligoté)
Pour se crever la gueule,
et omettre son génocide intime
Atterré, délivré, délibéré
Est le génocide intime
du Saint-Supplice que
Je me suis offert
Enterré, déterré, je ne sais où
Donner de la tête
Je creuse ma tombe et m’y complais,
je me retourne en Enfer
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3. |
Désir Désarticulé
06:03
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Emmurés dans la ville,
Ensemble
Nous vivons sous tutelle pestiférée
Castrés dans la morgue,
Nos langues
S’agitent en vagues,
Ressentiments scellés
File vers le boulevard
Des larves d’ange, des cheveux d’or
Fonce vers le crématoire
Fourre l’orifice ancestral
De ton ticket d’oraisons
(Ma croix érigée ronge la foule assommée)
Encastrés dans le soleil, surplombe
Surgit le pied ferme d’une piété animale de pitié
Empestés en cette audience,
Exsangue
Les portes se taisent
La vertu cannibale est ruinée
(Etriquée est l’estrade du juif désossé)
Ma croix érigée ronge la foule assommée
Etriquée est l’estrade du juif désossé
Des saltimbanques dansant leur joie sous-payée
Les rampants seuls voient venir la prophétie
En litanies de merdes à moitié noyées
[SPOKEN]
L’homme au bout de ses peines déconstruit l’alignement des astres,
Poussant son vice jusqu’au désastre irrationnel
Que glorifient les préméditations zélées de ses
Emotions immémoriales.
Sismographe hurlant, les mains du Jugement
Dernier détractent, de sa Volonté impériale le
Joug infernal qu’Elle contemple pleuvoir
En opulentes cendres, sur les irréductibles membres
De son désir désarticulé.
Prompt contemplateur, nu en ma mise-bas pleurant
Les annales monstrueuses de Sa Majesté
Décharnée & d’Os, amicalement
Je ramassai la savonnette.
Et ô combien me dirigea-t-Elle, lancinant
Mes pas ! Au vieil abîme repentant, lui, qui jadis
Imbiba les linceuls de mes amours meurtries,
Des puanteurs qui en émanent.
Puissé-je ! A nouveau les tenir,
Entr’abnégatives mes mains, les sept
Seaux d’agonisante pisse. Celles,
Et ceux qui, quand s’entr’ouvraient
Les cœurs, la potence érigèrent ;
Celles et ceux qui quand se craquaient
Les nuques, se rétractèrent…
Au parloir, les deux anges d’urine trempés
Jusqu’à l’os sourient. Leurs dents noirâtres
Exhibent le vertige de leurs déboires, cet âcre
Reflet du vestige de leurs regards.
Et la nuit évaporée qu’ils endeuillent dicte
L’Atrophie déplumée,
Et la plume endeuillée qu’ils évaporent tracte
La Loi
Aux séraphins mort-nés.
Atrophie ! mon Dieu, quel choix nous laisses-tu donc,
Nous apprendrons.
A voler désormais
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4. |
Couronne d'Echardes
07:29
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Réclame la douce assise de ton trône,
Ecervelé
Sépare-toi de…
Tes apparats de
Bouffonne, immaculés
Le front sanglant, les
Larmes silencieuses de,
Benzodiazépines la couronne
Majesté d’impiété
Miraculée naufragée
Sombre écueil,
Richesse des bas-fonds qui a
Infecté son peuple, corrompu son roi
Qui agonise dans le linceul de Ses échardes
Consumé son peuple, consommé son roi
Qui convulse seul dans le cercueil de Ses échardes
Déclame,
La loi pénale de ton fief
Iridescente sorceresse, opulente impolitesse
Proclame,
Le règne qui molestera
Les enfants des faiblesses,
La plus lente des traîtresses qui a
Infecté son peuple, corrompu son roi
Qui agonise dans le linceul de Ses échardes
Consumé son peuple, consommé son roi
Qui convulse seul dans le cercueil de Ses échardes
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5. |
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Un ciel grisâtre sous lequel les pluies de larmes m’entraînent
Des phares aveugles se bousculent en bouillies de larves mondaines
Entends-tu mon enfant, les cris de douleur qui t’étrennent ?
Ton hémorragie érectile peine à te vivifier pérenne
Sors de ton cocon, co-
Prophage, il n’y a pas d’âge
Les Passions rêvées, primitives si fragiles
L’Achèvement, l’Avenèment, l’Apothéose hérétique
Du trône des larbins, mes scissions hermétiques
Perles de semence pendues à ma langue-de-bois si futile
Une sentimentale caresse le long de ton dos envoûté
Une réminiscence des plaisirs que nous n’avons pas goûtés
Un bordel, des jambes ouvertes, une partie de portes fermées
Fêlure judiciaire, mains en l’air, qui pensiez-vous arrêter
Vous pensiez stopper le raz-de-marée psychotique
Qui fume par mes yeux et coule de mes oreilles oniriques
Vous criiez sur votre transat’, en marées-sueurs-panégyriques
Je vous souhaite la bienvenue sous le soleil des psycho-tropiques
Sors de ce sale con humide
Hûme ma propre amertume, tu me
Détruis, Tumeur
Meurtrière,
Souhaitez-vous régler en
Cheval de Troie fois sans frais
Passions rêvées, primitives si fragiles
L’Achèvement, l’Avènement, l’Apothéose hérétique
Du trône des larbins, mes scissions hermétiques
Perles de semence pendues à ma langue de bois si futile
Coule, coule, coule
En désastres mondiaux
Des astres odieux, des crimes d’aurore
Décape au mieux les cimes d’opprobre
Coule, coule, coule
En litiges royaux
Des astres odieux, des cimes d’aurore
Décape au mieux les crimes d’opprobre
Servant tes esclaves,
Dominant tes maîtres
Tu te retournes et brises les chaînes
D’une autocratie insalubre,
Petite chienne
Tu n’es plus, non
Tu ne te ressens plus
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6. |
Foutre-Dieu
01:13
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Maintenant Je suis...
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7. |
600 Doigts
03:55
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M’élever –
Au rang de roi sanctifié
M’élever –
Au rang de roi sacrifié
M’élever –
Seul représentant du bûcher
M’elever –
Le bourreau & son gibet
Vous êtes autour de moi
Me caressez de vos six cents doigts
Vos six cents doigts
Façonnés pour
Prélever –
Le sang dans la peine nécrosée
Castrer –
Les infidèles tombent éreintés
Errer –
Les plaines des Dieux immolés
Siffler –
Le calice de sperme apprêté
Les âmes en détresse se courbent autour de moi
Mes femmes en altesses, des fourbes aux six cents doigts
Annihilation
Les infidèles me font la fête
Strangulation
Mes esclaves en perdent la tête
En perdent la tête
Les âmes en détresse se courbent autour de moi
Mes femmes en altesses, des fourbes aux six cents doigts
Ton sang de traîtresse s’écoule à travers moi
Ta cupide maîtresse consumait ma
Ma croix érigée rongeait la foule assommée
Etriquée était l’estrade du juif désossé
Des saltimbanques dansaient leur joie sous-payée
Les rampants seuls voyaient venir la prophétie
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8. |
25/06/21
02:27
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9. |
Orgiaque Sonate (Meurs)
03:41
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Quand les berges
S’affichèrent au loin
Et l’horizon de ma
Vue d’estropié
Quand émergèrent
Ce matin-là
Les tunnels aveugles de ma
Voix sanctifiée
Je perdis la foie, et tranquillement
Laissa couler
La semence de démence
D’un homme du soleil
Cou-coupé
Sept traumatismes chantés
Si, tu veux m’imiter
Meurs trois fois
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