lyrics
Emmurés dans la ville,
Ensemble
Nous vivons sous tutelle pestiférée
Castrés dans la morgue,
Nos langues
S’agitent en vagues,
Ressentiments scellés
File vers le boulevard
Des larves d’ange, des cheveux d’or
Fonce vers le crématoire
Fourre l’orifice ancestral
De ton ticket d’oraisons
(Ma croix érigée ronge la foule assommée)
Encastrés dans le soleil, surplombe
Surgit le pied ferme d’une piété animale de pitié
Empestés en cette audience,
Exsangue
Les portes se taisent
La vertu cannibale est ruinée
(Etriquée est l’estrade du juif désossé)
Ma croix érigée ronge la foule assommée
Etriquée est l’estrade du juif désossé
Des saltimbanques dansant leur joie sous-payée
Les rampants seuls voient venir la prophétie
En litanies de merdes à moitié noyées
[SPOKEN]
L’homme au bout de ses peines déconstruit l’alignement des astres,
Poussant son vice jusqu’au désastre irrationnel
Que glorifient les préméditations zélées de ses
Emotions immémoriales.
Sismographe hurlant, les mains du Jugement
Dernier détractent, de sa Volonté impériale le
Joug infernal qu’Elle contemple pleuvoir
En opulentes cendres, sur les irréductibles membres
De son désir désarticulé.
Prompt contemplateur, nu en ma mise-bas pleurant
Les annales monstrueuses de Sa Majesté
Décharnée & d’Os, amicalement
Je ramassai la savonnette.
Et ô combien me dirigea-t-Elle, lancinant
Mes pas ! Au vieil abîme repentant, lui, qui jadis
Imbiba les linceuls de mes amours meurtries,
Des puanteurs qui en émanent.
Puissé-je ! A nouveau les tenir,
Entr’abnégatives mes mains, les sept
Seaux d’agonisante pisse. Celles,
Et ceux qui, quand s’entr’ouvraient
Les cœurs, la potence érigèrent ;
Celles et ceux qui quand se craquaient
Les nuques, se rétractèrent…
Au parloir, les deux anges d’urine trempés
Jusqu’à l’os sourient. Leurs dents noirâtres
Exhibent le vertige de leurs déboires, cet âcre
Reflet du vestige de leurs regards.
Et la nuit évaporée qu’ils endeuillent dicte
L’Atrophie déplumée,
Et la plume endeuillée qu’ils évaporent tracte
La Loi
Aux séraphins mort-nés.
Atrophie ! mon Dieu, quel choix nous laisses-tu donc,
Nous apprendrons.
A voler désormais
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