C’est ainsi que commencent les voyages dérisoires où je conte ma
Vertu illusoire, en grande pompe, mes tombes rédhibitoires
Le silence d’un orphelin désespoir ;
Mon trône de fosses antiseptiques, mon sceptre de scepticisme optique
Le spectre de nos balafres antiques
La secte de nos orgasmes fantomatiques
Au photomaton je me suis écroulé en
Cadrant au mieux l’Apocalypse écourtée
Du flash de l’œil mécanique
Du splash de la méga-nique
Je contemplai les hécatombes funestes,
dansant l’orgiaque sonate des incest-
tueuses de rêves,
briseuses d’espérance,
en litanies, en sermons de violence
Et d’en haut j’admire les bousiers qui pullulent
A la gauche de Dieu et de ses anges qui puent L’huile,
en friction d’auréoles évasives,
bilieuse scission émotive
Dieu à ma droite, dit à son fils :
« Ils auront ta peau, ils te boufferont les os
Ils te les suceront jusqu’à la moelle
Ils te les rongeront au bon gré du ciel »
Papa, le ciel, Papa,
tu te laisses aller aux obscénités
Mes auditeurs ébahis commencent à baîller
(Les auditeurs soumis rejettent leurs baîllons)
Ca manque de sel à Jérusalem
Il manque de zèle ce,
Jésus râleur pendu aux barres de son lit
Suspendu, Quand Marie-Madeleine, polie,
Suce pendue
(Mais qu’avons-nous fait)
Ces confessions aux mille chemins
Ces absurdités aux infinis destins
Choisissez votre voie, ou votre chemin de croix
Mes paroles de prêcheur l’autobiographie du péché
L’autobiographie du péché
L’autobiographie du